L’autel latéral à droite

L’artiste nous permet ...

... à gagner une vue dans la manière de la représentation gothique de la naissance de Jésus Christ. Le retable est daté de la deuxième moitié du 15e siècle. Il a été peint et signé par Jakob Mülholzer, un peintre de Windsheim. Le sculpteur est inconnu.

 

Les peintures nous racontent ..

... de la vie de Marie, la mère de Jésus. Au tableau du volet à gauche, Marie lit dans une chambre médiévale. Le Saint-Esprit vole au-dessus de Marie dans la forme d’un pigeon  -  un indice de l’activité particulière de Dieu.

L’ange de Dieu apparaît en pleine vie quotidienne (volet latéral à droite). Il annonce á Marie qu’elle va être enceinte par l’Esprit de Dieu et qu’elle va donner naissance au Sauveur. Les muguets dans le vase par terre indiquent cet événement selon la compréhension de l’idéographie médiévale.

Peut-être la scène dans la vitre au-dessus de l’ange raconte la rencontre des Marie avec Élisabeth. Dans cette rencontre des deux femmes enceintes, la vie de Jésus est liée avec celle-là de Jean-Baptiste.

 

... de Dieu comme source de la force vitale

La scène de la sainte Cène de Jésus est sculptée sur bois et coloriée dans une manière variée. Jésus est assis à la table avec ses disciples. Il bénit le pain et le vin en tenant Jean en même temps, son disciple préféré.

Les tableaux latéraux de la prédelle reprennent le sujet « pain » dans leurs peintures. À gauche, Melchisedek, roi et prêtre, offre du pain et du vin à Abraham. À droite, on voit les miracles au désert : la manne qui tombe du ciel et l’eau qui s’écoule d’un rocher. Ces récits racontent quelque chose sur Dieu comme l’origine de la force vitale.

 

Un secret bien gardé ...

... ce sont les sculptures derrière les volets qui sont quelquefois fermés. Elles peuvent rarement être vues et sont généralement connues par des illustrations.

De gauche à droite :

Sainte Afra avec un flambeau parce qu’elle a probablement été brûlée comme martyre ; puis l’abbesse Sainte Ottilia qui a été guérie de sa cécité -  à ce qu’on dit -  pendant qu’elle était baptisée ; puis le patron et la patronne de cet autel : Jean l’Évangéliste et Sainte Lucie avec une épée qui transperce sa gorge pendant sa torture, et enfin Sainte Agathe de Catane.

 

 

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